coquille qui protège une future vie

de cet oeuf pourrait naitre un poussin

avec de la chaleur et de la patience

rien d'autre

enfant j'allais chaque jour surveiller la poule qui couvait

et quand revenant de l'école

les voyant, poussins, petites boules de duvet pleines de vie

j'étais chaque fois emerveillé par ce qui me semblait

être  un miracle

 

 

 

mes bateaux à moi ne traversent pas les océans, ils ne connaissent pas le grand large ni les lieux mythiques des navires au long cours

pour eux point de cap horn, ni de cap de bonne espérance ni aucun de ces endroits magiques qui font la fierté des marins.ils ne passeront jamais l'équateur et seront toujours à l'étroit sur leur voie d'eau

ils passent simplement des écluses, et font et refont inlassablement le même trajet

bien sur ils naviguent sur un fleuve chargé d'histoire, le Rhin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ces  deux là prenaient certainement du repos sur cet alpage

 

 

 

 

se reposer et contempler un paysage sans cesse changeant

apprécier le calme des alpages

 

 

sans elles la montagne perdrait certainement une partie de son charme

 

 

 

 

 

 

 un regard tendre et curieux

cette petite race de vache habituée aux pentes ardues arrivaient à brouter dans des prairies escarpées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

paisible... c'est le mot qui vient tout de suite à l'esprit

 

 

 

 il vivait sa vie par procuration.....

il devait venir la chaque jour, pour nourrir les pigeons du Washington Square.

à son arrivée, et bien avant qu'il ne déballe les friandises qu'il avait preparées, ils arrivaient, de toutes part, et en habitués se posaient sur sa tête ses bras, son sac. Ils l'investissaient, lui se laissait faire se contentant de leur distribuer de la nourriture

fier du spectacle qu'il donnait et qui interessait les enfants

 

 

 

 

ici, pas de gratte-ciels, pas de larges avenues,

 la vie devait s'écouler tranquillement rythmée par les saisons,

 par la nature

les récoltes et les animaux

 

 

 

fenètres fleuries durant la belle saison, certainement  une des seules superfluité que l'on s'accordait

 

 

 

 

la salle du restaurant,

pour les grandes occasions

on s'y retrouvait pour les fêtes, les mariages, les communions,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

le temps des vendanges approche,

le raisin finit de murir

promesse d'une bonne récolte

 

 

 

(photos réalisées à l'écomusée d'Alsace)