ultime regard sur ce champ de maïs avant la récolte

il a muri tout l'été,

les feuilles elles aussi se sont mises aux couleurs de l'automne comme les arbres qui bordent le chemin

ultime promenade, ensuite les champs fraichement labourés n'auront plus d'attrait  pour longtemps encore

 jusqu'au printemps prochain quand de jeunes pousses avec vigueur les  habilleront de leur vert tendre  

mes bateaux à moi ne traversent pas les océans, ils ne connaissent pas le grand large ni les lieux mythiques des navires au long cours

pour eux point de cap horn, ni de cap de bonne espérance ni aucun de ces endroits magiques qui font la fierté des marins.ils ne passeront jamais l'équateur et seront toujours à l'étroit sur leur voie d'eau

ils passent simplement des écluses, et font et refont inlassablement le même trajet

bien sur ils naviguent sur un fleuve chargé d'histoire, le Rhin.

il faisait le beau devant ces dames, pour se faire remarquer certainement

ou alors alourdi par un repas un peu trop copieux, il n'arrivait plus à prendre son envol

avec son  allure lente et régulière, le boeuf, docile accomplissait ses taches sans se rebeller.

Impressionnant par sa force tranquille.

il obéissait à la voix sur des ordres donnés en dialecte. de simples mots qui le faisait avancer

tourner, arreter, reculer

 le boeuf exécutait ces ordres sans jamais se tromper montrant ainsi

son habitude de travailler avec son maitre.