l'eau et le feu pour les faire avancer,

impressionnantes machines

que l'on ne voit plus aujourd'hui.

elles s'annonçaient en faisant retentir leur sifflet.

crachant vapeur et fumée, elles montraient l'effort nécessaire

pour tirer leur convoi

un ingénieux système pour transmettre la force et le mouvement aux roues

pièces, dont les mouvements sont si bien ordonnés qu'elles donnent l'impression d'une chorégraphie

la machine souffle, crache, gémit en montrant sa force

génie de l'homme que l'on ne cesse d'admirer

en toutes saisons, les façades des maisons du vieux quartier de Colmar

offrent un décor théâtral 

pas étonnant que chaque année des milliers de touristes viennent flâner

dans le dédale des ruelles

la "petite Venise" on peut y faire des promenades en barque

la maison "Pfister" bâtie en 1537, la plus vieille maison de Colmar

deux quartiers cote à cote séparés par un pont

architectures qui cohabitent en s'opposant

l'éternel affrontement des anciens et des modernes

ils ont investi la rue et l' ont en quelques instants  transformée;

de triste sous un ciel d'hiver, elle est devenue  guinguette.

les passants s'arrêtaient, certains esquissaient un pas de danse,

d'autres plantés devant les musiciens, perdus dans les souvenirs évoqués

par la musique, attendaient la fin du morceau avant

de reprendre leur chemin